Traducteur·trice : L’écriture inclusive, un pas envers l’égalité ou un péril mortel à la langue française ? : Une étude sur des offres d’emploi
Åberg, Sofia (2024)
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https://urn.fi/URN:NBN:fi-fe2024032512911
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Dans ce mémoire, nous nous intéressons à l'écriture inclusive, un phénomène dont l'objectif est de créer une langue écrite plus égalitaire et plus inclusive, et dont le caractère controversé a suscité de nombreux débats en France et ailleurs ces dernières années. Dans ce travail, nous abordons le phénomène de différents points de vue et nous nous concentrons à la France et la langue française.
Notre travail est divisé en trois parties principales : Dans la première partie nous nous consonerons sur la description de l’évolution normative de la langue française, surtout du XVIIème siècle jusqu’à nos jours. La deuxième partie est consacrée à la situation actuelle. Nous abordons des arguments pour et contre le phénomène, et nous voyons les pratiques de l’écriture inclusive, c’est-à-dire les différentes manières dont elle peut être réalisée. La troisième partie est consacrée à une étude de cas portant sur 10 offres d’emploi trouvées sur le réseau social professionnel LinkedIn.
La première et la deuxième partie nous aident à répondre à notre première question de recherche : Le statut de l’écriture inclusive : quelles sont son histoire et ses pratiques ? La troisième partie nous aide à répondre à notre deuxième question de recherche : Comment l’écriture inclusive se voit-elle dans les offres d’emploi ?
Notre hypothèse est basée sur un bref aperçu des offres d’emploi qui nous a montré que l’écriture inclusive est parfois, mais pas toujours utilisée dans les offres d’emploi. En outre, l’emploi n’est pas cohérent, par exemple l’écriture inclusive n’est employée que dans le titre ou dans le texte. Les parenthèses ou les doublets semblent être appliqués le plus souvent, le point médian est rarement utilisé.
Nos résultats montrent que l’écriture inclusive dans la langue française a une longue histoire d’une part, qui a commencé avec les changements des règles grammaticales au cours du XVIIème siècle. D’autre part, l’écriture inclusive a une courte histoire qui n’a commencé que dans les années 1970 avec la deuxième vague féministe et ensuite la discussion qui a lieu aujourd’hui qui a commencé en 2017. Nous avons vu que certaines et certains trouvent que ce type d’écriture détruira la langue française et la rendra plus difficile pour les personnes ayant difficultés de lecture et n’apportera rien à l’égalité en général. D’autre part, il y a des personnes qui pensent que l’écriture inclusive est un moyen de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes et l’égalité en général, car la recherche a montré que l’utilisation du masculin générique affecte notre façon de penser. Nous avons également pu constater qu’il y a des nombreuses manières de réaliser ce type d’écriture, par exemple le point médian, le point final, les doublets intégraux ou les doublets abergés, la variation entre les formes masculines et les formes féminines dans une énumération, les parenthèses, les tirets, les lettres majuscules, les deux points, les tirets bas, les astérisques et les signes plus ou moins, les mots neutres, l’accord de proximité ou encore l’énumération des noms ou des verbes à l’infinitif.
Dans nos échantillons, l’écriture inclusive est visible de manières différentes dans chaque offre, mais il y a aussi des offres sans l’écriture inclusive. Les éléments les plus fréquemment utilisés sont les parenthèses et les doublets, et un mélange de stratégies est clairement visible. Souvent, différents éléments d’inclusion peuvent coexister dans la même offre. Pour les moyens typographiques, les parenthèses ont été utilisées le plus souvent, dans sept offres sur dix, ce qui correspond également à notre hypothèse. Dans aucun cas, le point médian ou le point final a été utilisé. De même, « H/F » a été utilisé dans presque toutes les offres. Ce qui nous a surpris, c’est l’absence d’adjectifs dans certaines offres et les différents moyens utilisés par les entreprises pour éviter les adjectifs, consciemment ou inconsciemment.
Notre travail est divisé en trois parties principales : Dans la première partie nous nous consonerons sur la description de l’évolution normative de la langue française, surtout du XVIIème siècle jusqu’à nos jours. La deuxième partie est consacrée à la situation actuelle. Nous abordons des arguments pour et contre le phénomène, et nous voyons les pratiques de l’écriture inclusive, c’est-à-dire les différentes manières dont elle peut être réalisée. La troisième partie est consacrée à une étude de cas portant sur 10 offres d’emploi trouvées sur le réseau social professionnel LinkedIn.
La première et la deuxième partie nous aident à répondre à notre première question de recherche : Le statut de l’écriture inclusive : quelles sont son histoire et ses pratiques ? La troisième partie nous aide à répondre à notre deuxième question de recherche : Comment l’écriture inclusive se voit-elle dans les offres d’emploi ?
Notre hypothèse est basée sur un bref aperçu des offres d’emploi qui nous a montré que l’écriture inclusive est parfois, mais pas toujours utilisée dans les offres d’emploi. En outre, l’emploi n’est pas cohérent, par exemple l’écriture inclusive n’est employée que dans le titre ou dans le texte. Les parenthèses ou les doublets semblent être appliqués le plus souvent, le point médian est rarement utilisé.
Nos résultats montrent que l’écriture inclusive dans la langue française a une longue histoire d’une part, qui a commencé avec les changements des règles grammaticales au cours du XVIIème siècle. D’autre part, l’écriture inclusive a une courte histoire qui n’a commencé que dans les années 1970 avec la deuxième vague féministe et ensuite la discussion qui a lieu aujourd’hui qui a commencé en 2017. Nous avons vu que certaines et certains trouvent que ce type d’écriture détruira la langue française et la rendra plus difficile pour les personnes ayant difficultés de lecture et n’apportera rien à l’égalité en général. D’autre part, il y a des personnes qui pensent que l’écriture inclusive est un moyen de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes et l’égalité en général, car la recherche a montré que l’utilisation du masculin générique affecte notre façon de penser. Nous avons également pu constater qu’il y a des nombreuses manières de réaliser ce type d’écriture, par exemple le point médian, le point final, les doublets intégraux ou les doublets abergés, la variation entre les formes masculines et les formes féminines dans une énumération, les parenthèses, les tirets, les lettres majuscules, les deux points, les tirets bas, les astérisques et les signes plus ou moins, les mots neutres, l’accord de proximité ou encore l’énumération des noms ou des verbes à l’infinitif.
Dans nos échantillons, l’écriture inclusive est visible de manières différentes dans chaque offre, mais il y a aussi des offres sans l’écriture inclusive. Les éléments les plus fréquemment utilisés sont les parenthèses et les doublets, et un mélange de stratégies est clairement visible. Souvent, différents éléments d’inclusion peuvent coexister dans la même offre. Pour les moyens typographiques, les parenthèses ont été utilisées le plus souvent, dans sept offres sur dix, ce qui correspond également à notre hypothèse. Dans aucun cas, le point médian ou le point final a été utilisé. De même, « H/F » a été utilisé dans presque toutes les offres. Ce qui nous a surpris, c’est l’absence d’adjectifs dans certaines offres et les différents moyens utilisés par les entreprises pour éviter les adjectifs, consciemment ou inconsciemment.
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